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Petite chronique du procès Bonnemaison

Soit, en France en 2014, il n y a aucun cas de souffrance qui exige qu on tue le patient. Et s il y a une souffrance, c est celle de la famille, mais pas celle du patient agonisant et sedate.

Cependant, l argument ne semble pas partage ni par tous les medecins, ni par la justice, qui semblent tolerer que d autres cas de figure que la seule souffrance irreductible justifient l euthanasie.

Par exemple, prenons les 2 temoignages de la chronique du monde.

Le premier cas est un cas d euthanasie ie produit letal dans le seul but de donner la mort (Il etait sous morphine, il fallait l aspirer toutes les demi heures car il s etouffait avec sa salive. Mais son coeur etait solide. Au cinquieme jour, mon chef de service a mis en place une injection de potassium et son coeur s est arrete au bout de deux heures).

Dans le second cas, le patient refuse le respirateur, et l Hypnovel accompagne la fin (A un moment, il est devenu necessaire de le mettre sous respirateur. Il a tres fermement refuse. Sa femme etait la, elle m a dit qu il fallait l ecouter. Il avait trois enfants de l age des miens, il a souhaite les voir. Il a aussi demande que sa premiere epouse vienne et qu on lui explique la situation. Je
l ai fait, je les ai tous reçus. J ai fait le point avec le radiologue. On s est
mis d accord sur le fait qu on allait s en tenir la. Je suis revenue vers sa
femme. J ai explique encore. Je lui ai dit Il va perdre pied, il ne pourra
plus decider. Voulez vous qu on s en tienne a ce qu il a demande ? Elle a
acquiesce. Ça m a pris quatre heures. Sa voix s etrangle. Elle reprend. Au
bout de ces quatre heures, j ai pousse une seringue d Hypnovel et il est mort
dans les bras de sa femme).

Selon l argument, il n y a pas de justification de l euthanasie puisqu aucune
souffrance n est actuellement irreductible, le premier cas n est pas acceptable.

Pourtant, il semble pratique par des medecins, audible, comprehensible et exemplaire dans le cadre d une audience de justice, et par vous meme (Sur ce point les agissements du docteur Bonnemaison ne sont guere differents de ceux de nombre de medecins qui effectivement pratiquent des euthanasies ni vu ni connu ; et la justice ne va pas y voir. Et elle a bien raison).

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