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En réponse à :

L’affaire Michèle de Somer

, par Michel

C’est vrai, la loi contraint. Mais il faut se souvenir, me semble-t-il, de trois points.
- Comme je l’ai dit, la loi vise à organiser la vie en société ; elle n’a rien à dire sur ceux qui veulent la quitter.
- La loi n’est pas tenue de faciliter toutes les pratiques. Elle ferait d’ailleurs courir, si elle le faisait, un danger majeur à la société. Un exemple, bien inadapté certes car il ne s’agit pas de comparer les deux problématiques, est celui des accidents de montagne : on ne peut en aucun cas interdire aux promeneurs inconscients de prendre des risques, mais comment la loi pourrait-elle réglementer une telle pratique ? De même on ne voit pas qu’elle puisse organiser le suicide, surtout quand on sait que l’écrasante majorité des tentatives ne correspond pas réellement à un désir de mort.
- Il faut se souvenir que dans les faits la justice ne prononce pas de véritable sanction pénale de l’aide au suicide : la seule exception que je connaisse est celle de l’affaire de Saint-Astier, et je garde le sentiment que le médecin y aurait échappé à toute condamnation si elle n’avait pas persisté dans la revendication de son geste.

Je continue donc à penser que le plus prudent, le plus logique, et finalement le plus honnête est le statu quo...

Bien à vous,

M.C.

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