Bonjour, Sylviane.
Oui, ce que vous décrivez est assez classique.
Qu’aurait-il fallu faire ? Ce n’est pas si facile à dire ; en particulier il n’est pas du tout certain qu’une hospitalisation plus longue aurait été plus féconde. Nous avons affaire à un dément évolué, il est sans doute un peu futile de vouloir approfondir les diagnostics, et il n’y a guère d’urgence à tout modifier, car le problème se pose autrement : il s’agit de décider de son avenir.
Et là les choses sont beaucoup plus compliquées, puisque nous ne savons pas à quoi son épouse est prête. Cet homme ne peut rester à domicile que moyennant un plan d’aide de plus en plus lourd qui suppose la participation active de son conjoint, et si je vous ai bien suivie il y a des doutes à ce sujet. Mais on ne peut pas davantage envisager une mise en institution si elle ne participe pas à la décision.
On aurait pu penser que les médecins qui s’en sont occupés auraient veillé à assurer le moyen terme, soit en le transférant en soins de suite, soit en organisant eux-mêmes le plan d’aide à domicile. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? En avaient-ils les moyens ? Je ne le sais pas. Mais comme vous dites vous voici au bout du bout, et il va falloir en tirer les conséquences. Je vois bien que ce ne sera pas simple.
Bien à vous,
M.C.