La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? - commentaires La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2018-06-18T18:01:55Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment15767 2018-06-18T18:01:55Z <p>Bonsoir, Julie.</p> <p>Je comprends votre perplexité. Mais je crois qu'il y a un malentendu.</p> <p>Vous parlez, me semble-t-il, de ces situations où votre père ne sait pas ce qu'il doit faire.</p> <p>Ce qui est fréquent chez le dément, c'est qu'il ne supporte pas qu'on le contraigne : il a trop peur de perdre le contrôle de sa vie, et il a une réaction de défense chaque fois qu'on veut penser à sa place. J'ajoute que le seuil d'intolérance est très bas, et qu'il suffit d'une intonation inconsidérée pour qu'on se ramasse une gifle (d'où le mythe de la violence du dément : le dément n'est pas violent, mais il se croit obligé de se défendre).</p> <p>On ne peut donc pas décider à sa place. Une bonne solution est de lui donner le choix entre deux solutions, et de se plier à sa décision ; je suppose que c'est de cela dont parle la psychologue. Mais on voit bien que c'est une fausse liberté, car c'est vous qui avez choisi les termes de l'alternative. C'est ce que vous faites quand vous demandez à votre enfant s'il préfère les carottes au beurre ou à la crème alors qu'il ne veut pas de carottes.</p> <p>Liberté biaisée, donc, et responsabilité en peau de lapin. Par contre quand on arrive à mettre le malade dans cette disposition il est vrai qu'on éteint presque totalement les troubles du comportement liés à ce sentiment d'être contraint.</p> <p>C'est pourquoi il n'y avait sans doute pas d'autre choix que de se résigner à l'hospitalisation en psychiatrie s'il la demandait : on aurait payé trop cher un refus. Par contre les contentions seraient une solution de désespoir : on veut l'attacher parce qu'il déambule et nécessite une surveillance permanente ; mais la déambulation est une activité psychomotrice absolument indispensable à ces malades, et en les empêchant de bouger on les aggrave beaucoup.</p> <p>Et cela engendre en effet des incompréhensions. On ne redira jamais assez que le métier de proche de dément nécessite une formation très approfondie. France-Alzheimer le fait ; mais pas suffisamment ; et elle est seule.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2018-06-18T14:30:34Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment15766 2018-06-18T14:30:34Z <p>Bonjour,</p> <p>Un paradoxe. Au sujet d un résident. <br class="autobr" /> En discutant a bâtons rompus avec la psy de l ehpad... Elle nous a donne une clef pour faire au dilemnes des choix dans sa vie quotidienne. <br class="autobr" /> " vous proposez il decide. Il est maitre de ses décisions. " <br class="autobr" /> Forts de cette savante maxime, appliquée a près de 99,99%... ( malgre une suspicion de demence evidente)... Nous n observons quasi aucun probleme de comportement.</p> <p>Mais cela veut il dire qu il est responsable de ses actes ???<br class="autobr" /> S il l etait ? Pourquoi l interner en psychiatrie quand il souhaite se ballader en dehors de l etablissement ? Pourquoi suggerer des contentions ?</p> <p>Pourquoi un tel décalage entre le discours d une psychologue vis a vis de la famille, et celui du medecin de la meme structure vis a vis du résident ? Qui voudrait le protéger contre lui meme ?</p> <p>Trop de paradoxes et de doubles contraintes. <br class="autobr" /> Y compris chez le medecin. <br class="autobr" /> La démence apparentée engendre de multiples doubles contraintes. A commencer par le haut de la hiérarchie. Voire tout le système en amont.<br class="autobr" /> C est ce qui fait que je ne vais pas tenir longtemps. <br class="autobr" /> Et je pense que ça explique aussi les incompréhensions avec les familles.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-11-09T11:21:50Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment13623 2015-11-09T11:21:50Z <p>Pas du tout ! C'est une excellente piste.</p> <p>Il s'agit d'une méthode très construite, avec une foule de techniques qui permettent d'approcher le malade, de le bouger, de le laver, de communiquer avec lui, d'une manière très peu agressive, et qui induit une attitude générale de respect et de douceur dont on trouve peu d'équivalents.</p> <p>Ma critique porte sur le fond.</p> <p>Je ne suis pas sûr qu'elle soit aussi révolutionnaire qu'on le pense. D'autre part la "philosophie" qui est censée en être le fondement me paraît très fragile. C'est d'ailleurs, je ne me lasserai jamais de le répéter, ce qui m'intrigue. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Ce qui est dit, c'est que la compréhension de cette "philosophie" est indispensable à la bonne mise en œuvre de la méthode. Je remarque toutefois que j'ai été formé par Yves Gineste lui-même et qu'il m'a jugé bon praticien de cette méthode, alors que je n'y adhère pas. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mais bien plus, je pense que cette méthode, par son existence même, induit un changement philosophique radical. J'aurais aimé explorer ce point, et trouver ce soubassement. Les circonstances ne me l'ont pas permis (à supposer que j'en aie les moyens). En somme, je crois qu'il y a une "philosophie de l'humanitude", mais que ce n'est pas celle qui est exposée... Ce travail reste à faire. Et un préalable me semble de prendre en compte, précisément, le fait que la "metho", loin d'être partie de zéro, s'inscrit dans un <i>mouvement</i> dont elle est pour moi la plus belle fleur.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-11-09T05:58:09Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment13622 2015-11-09T05:58:09Z <p>Merci pour ce lien Michel !</p> <p>Effectivement, il semble y avoir loin de l'"humanitude" (qui a le mérite d'être enseignée) à la prise en compte bienveillante de la personne humaine par les soignants ... Si le b.a.ba de la méthode consiste à ne pas entrer en hurlant "c'est l'heure de se réveiller" = le b.a.ba de toute approche valide des "patients" (patient il faut l'être !) par les soignants....</p> <p>Mauvaise piste alors ?</p> <p>Carole</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-22T09:10:04Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11381 2015-02-22T09:10:04Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> « Si ce n'est que pour faire professionnel, ce n'est peut-être pas très important » <br class="autobr" /> Si , c'est très important.<br class="autobr" /> Pendant les 3 semaines d'hospitalisation de notre soeur dans le service de chirurgie,Il n' y a pas eu un seul jour où je me suis pas demandé si avec cette contention , nous étions dans la bonne direction. Le service a « porté » la décision à notre place .<br class="autobr" /> Après<br class="autobr" /> Oui j'ai de l'amertume . Je vous rassure , pas à l'égard D'Yves Gineste . J'ai de l'amertume à l'égard d'un service de soins de suite lequel quelle que soit la décision arrêtée n'aurait visiblement pas assumé , porté les conséquences éventuelles.<br class="autobr" /> Un service capable de dire à une famille un soir d'un 24 décembre par la voix d'une aide soignante puis par celle de son chef de service dans les mêmes termes " puisque vous avez demandé la contention", convoquer Virginia Henderson me paraît le moindre mal.<br class="autobr" /> Voilà ma conclusion.<br class="autobr" /> Sophie</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-21T15:05:38Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11358 2015-02-21T15:05:38Z <p>Alors quelques mots de conclusion en ce qui me concerne :</p> <p><i>Je considère que le fameux risque de fugue est largement sur-estimé par les équipes soignantes</i>.</p> <p>Je crois qu'en posant le problème ainsi on se condamne à ne pas pouvoir y répondre : La question n'est pas de savoir si le risque est correctement évalué (ce qui imposerait un débat de principe qui par nature ici ne peut être tranché), mais de savoir s'il doit être assumé.</p> <p><i>Cette expérience de 10 ans m'enseigne que si l'envie ou même le besoin d'un ailleurs peut- être effectivement exprimé par des patients déments, je n'ai pas connu de situations où des patients « s'enfuyaient ». Après je sais bien qu'il peut malheureusement arriver que l'on retrouve des patients morts d'épuisement dans un fossé et je comprends à ce moment là que des équipes soignantes envisagent le risque</i>.</p> <p>Je me garderais bien de prendre position sur ce point : ce serait penser à la place du malade. C'est pourquoi j'ai préféré dans ma pratique ne pas utiliser le terme de "fugue"' (dont il vaudrait plutôt la peine de se demander à quelle vision de son travail il renvoie chez le soignant).</p> <p><i>Seulement Je trouve plus professionnel de l'inclure dans une grille d'évaluation</i>.</p> <p>Si ce n'est que pour faire professionnel, ce n'est peut-être pas très important ; mais il est vrai que le modèle de Virginia Henderson est difficilement assimilable à une grille d'évaluation.</p> <p><i>l m'arrive aussi en équipe de défendre l'idée que si un soignant s'appuie dans sa pratique sur les items de VH, il n'est pas loin sinon de l'humanitude du moins de la bonne traitance</i>.</p> <p>C'est effectivement ce que j'ai écrit. Mais du coup je serais encore plus réticent à parler d'"éthique du pauvre" : ce serait désobligeant, non seulement envers Yves Gineste mais maintenant envers Virginia Henderson.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-20T06:51:28Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11319 2015-02-20T06:51:28Z <p>« C'est pourquoi je ne saisis pas en quoi la pensée de Virginia Henderson peut être convoquée dans cette discussion. »<br class="autobr" /> Parce que :<br class="autobr" /> Je considère que le fameux risque de fugue est largement sur- estimé par les équipes soignantes.<br class="autobr" /> Après pour dire cela, je m'appuie sur mon expérience professionnelle (aide soignante en EHPAD ou même à domicile où je travaille aujourd'hui.) Cette expérience de 10 ans m'enseigne que si <i>l'envie </i> ou même le <i>besoin d'un ailleurs</i> peut- être effectivement exprimé par des patients déments, je n'ai pas connu de situations où des patients « s'enfuyaient ». Après je sais bien qu'il peut malheureusement arriver que l'on retrouve des patients morts d'épuisement dans un fossé et je comprends à ce moment là que des équipes soignantes envisagent le risque. Seulement Je trouve plus professionnel de l'inclure dans une grille d'évaluation. Après, celle que je connais et celle que les professionnels de soins infirmiers connaissent le mieux est celle de Virginia Henderson que je trouve pas mal du tout. Il m'arrive aussi en équipe de défendre l'idée que si un soignant s'appuie dans sa pratique sur les items de VH, il n'est pas loin sinon de l'humanitude du moins de la bonne traitance.<br class="autobr" /> Sophie</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-17T08:03:23Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11226 2015-02-17T08:03:23Z <p>Je comprends mieux. Mais alors : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Il n'en reste pas moins que la notion de danger à éviter est très loin de résumer la problématique « risque de fugue ». <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> L'item « éviter les dangers » n'est pas le point le plus représentatif de la proposition de Virginia Henderson. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Et une fois qu'on a dit que la nécessité d'éviter les dangers a quelque chose à voir avec la notion de bénéfice/risque, je ne suis pas sûr qu'on ait dit autre chose qu'une évidence.</p> <p>C'est pourquoi je ne saisis pas en quoi la pensée de Virginia Henderson peut être convoquée dans cette discussion.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-17T06:41:11Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11225 2015-02-17T06:41:11Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> "je ne sais pas d'ailleurs si la situation "risque de fugue" est réductible à l'un de ces besoins, même en la décomposant."</p> <p>Dans la colonne :<i> Eviter les dangers</i> ?</p> <p>Je voulais dire dire que ce besoin fondamental VH ( démarche de soins infirmiers) signe une continuité, une cohérence avec la notion bénéfice/ risque ( démarche médicale.)</p> <p>Le grand malaise de l'expérience de l'hospitalisation de notre sœur est que deux services ont " priorisé" deux démarches différentes, deux risques différents</p> <p>Sophie</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-13T12:23:17Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11103 2015-02-13T12:23:17Z <p>Je n'ai pas personnellement d'argument pour dire que la notion de balance bénéfice/risque n'est pas enseignée en IFSI. Cet enseignement a beaucoup évolué, et il est de grande qualité. Les difficultés sont ailleurs : la principale est que la notion elle-même est d'utilisation très délicate.</p> <p>Sur Virginia Henderson, je ne peux pas répondre, je n'ai pas suffisamment étudié ses travaux. Mais je n'ai lu nulle part qu'elle ait eu cette notion en vue en présentant ses quatorze besoins, et j'aurais beaucoup de mal à réduire ses propositions à cette notion. Je ne sais pas d'ailleurs si la situation "risque de fugue" est réductible à l'un de ces besoins, même en la décomposant.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-13T07:56:30Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11102 2015-02-13T07:56:30Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> "il était simplement question de bon sens, et de balance bénéfice/risque, ce qui est de la pure technique médicale."</p> <p>Dommage que la notion bénéfique/risque ne soit pas enseignée dans les formations initiales , celles des IFSI...<br class="autobr" /> Mais au fond, avec l'élaboration de sa sa grille des <i>14 besoins fondamentaux </i> Virginia Henderson n'a t-elle pas fait autre chose qu'approcher voire d'amener ces notions de " bénéfique/risque" dans la démarche soins infirmiers ?<br class="autobr" /> Pour ma part, poser par exemple :<i> risque de fugue</i> rentre complètement dans une réflexion " bénéfice/risque". En aucun cas servir de prétexte pour dire l'air de ne surtout avoir l'air : Derrière chaque patient , ou sa famille se cache désormais un procédurier en devenir.<br class="autobr" /> Sophie</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-08T13:09:51Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11069 2015-02-08T13:09:51Z <p>Mais précisément nous voyons bien qu'il ne s'est nullement agi d'un problème éthique : il était simplement question de bon sens, et de balance bénéfice/risque, ce qui est de la pure technique médicale.</p> <p>Ce qui est évident c'est que les professionnels de la maison de retraite n'ont tout simplement pas compris l'enseignement qu'ils ont reçu. Il me semble éthiquement difficile d'imputer à une méthode la mauvaise utilisation qui peut en être faite.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-08T07:38:18Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11063 2015-02-08T07:38:18Z <p>Bonsoir,<br class="autobr" /> l'éthique est une discipline qui s'occupe des problèmes qui n'ont pas de solution ; ce n'est pas le cas de la "métho".<br class="autobr" /> Ma sœur atteinte d'Alzheimer dit " précoce" s'est fracturé une cheville en novembre dernier . La fracture étant déplacée, cette dernière a nécessité une intervention chirurgicale et conséquence immédiate : le " pas droit à l'appui" estimé par le chirurgien pour une durée de deux mois et demi. Seulement en raison de sa pathologie neurologique associée, ma sœur oubliait qu'elle ne pouvait pas poser son pied à terre . Une contention physique a alors été jugée nécessaire par le service d'orthopédie car le chirurgien estimait que le risque d'une sur- fracture entraînerait non seulement un seconde intervention, mais aussi porterait à cinq mois le "non droit à l'appui ". Nous ( la famille) nous nous sommes "alignés" sur l'avis du chirurgien.<br class="autobr" /> Suite au transfert de notre sœur dans dans un service de convalescence , alors que ce service affichait " pas de contention chez nous" parce que Humanitude, Bientraitance etc., les choses ont été paradoxalement beaucoup plus difficiles parce que le personnel craignait comme le loup blanc , les fugues et que les allées et venues ( fauteuil roulant) de notre sœur dans le service perturbaient la bonne marche de celui- ci... Résultat : au bout de cinq jours ( certes avec notre accord) la contention à été remise en place , sauf que le médecin du service et son personnel nous ont refilé la responsabilité de cette décision parce que cette mesure heurtait leur " philosophie" .<br class="autobr" /> Sans hésitation.<br class="autobr" /> Je préfère et de loin la position, l'éthique du chirurgien et de son service parce que eux au moins ils ont assumé la décision et jamais ni lui , ni un membre de son personnel nous ( la famille) ont refilé la responsabilité de cette difficile décision.<br class="autobr" /> Sophie</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-05T21:05:19Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11045 2015-02-05T21:05:19Z <p>Bonsoir, Sophie.</p> <p>Je ne crois pas.</p> <p>Ce qu'il me semble, c'est que dans cette technique, par ailleurs passionnante, il n'y a rien qui mérite d'être considéré comme une philosophie ; et encore moins qui puisse être tenu pour une éthique. Je l'ai déjà écrit, je le redis ici : l'éthique est une discipline qui s'occupe des problèmes qui n'ont pas de solution ; ce n'est pas le cas de la "métho".</p> <p>Mais ce serait une erreur de parler d'êthique ou de philosophie du pauvre. D'abord parce que cette expression risquerait fort d'être prise comme une marque de mépris ; or la "métho" ne mérite en aucun cas le mépris. Ensuite parce que cela impliquerait qu'elle constitue une éthique au rabais, alors qu'elle n'est tout simplement pas dans le champ de l'éthique.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2015-02-05T08:22:23Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment11041 2015-02-05T08:22:23Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> La "philosophie" de l' Humanitude ou l' Ethique du ... pauvre ?<br class="autobr" /> Sophie</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2013-04-27T11:03:36Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment9089 2013-04-27T11:03:36Z <p>Magnifique article Docteur !<br class="autobr" /> Merci</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2013-02-27T19:05:49Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment8972 2013-02-27T19:05:49Z <p>Bonsoir, Roch-Etienne, et merci de ce message.</p> <p>Oui, je crois qu'il est important de porter sur la "philosophie de l'humanitude" un regard lucide. La difficulté à le faire vient de ce que cette technique, parce qu'elle suscite les passions, est de celles qui ne se prêtent guère à l'objectivité. Et il est très difficile de se faire entendre quand on essaie de dire en même temps qu'il ne faut pas la survaloriser et qu'il s'agit tout de même de la meilleure technique de prise en soins que je connaisse...</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> La philosophie de l'"humanitude" : rupture ou continuité ? 2013-02-20T18:31:07Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article84#comment8969 2013-02-20T18:31:07Z <p>Votre texte est très éclairant et surtout très juste. Je suis cadre formateur en soins infirmier à l'IFSI Bichat APHP et nous parlons du concept d'humanitude dans une unité d'enseignement d'après de modèle Ginesti. Votre réflexion me permet de prendre un peu de recul et j'espère pouvoir en aprler d'une manière plus ajustée.</p>