Médicaments et maladie d'Alzheimer - commentaires Médicaments et maladie d'Alzheimer 2019-12-27T14:41:14Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment16455 2019-12-27T14:41:14Z <p>Bonjour, Tilou.</p> <p>Vous devez bien penser que si vous, qui êtes sur place, qui connaissez la patiente, ne trouvez pas de solution, ce n'est pas moi qui vais pouvoir faire mieux. Mais je vais essayer de vous aider, avec un risque énorme de me tromper.</p> <p>Une chose tout d'abord ; je ne perdrais pas mon temps à distinguer entre démence de type Alzheimer et démence à corps de Lewy.</p> <p>En premier lieu parce que l'existence même d'une maladie qui s'appellerait démence à corps de Lewy est un sujet de controverse : l'idée en vient devant quelques patients qui présentent un tableau un peu particulier, d'où ressortent notamment des hallucinations d'un type assez précis ; mais il ne faut pas oublier que les hallucinations sont monnaie courante dans toutes les démences dégénératives. Le tableau comprend aussi des signes de maladie de Parkinson ; mais là aussi il faut être prudent, car la maladie de Parkinson ne prémunit pas contre la maladie d'Alzheimer, de sorte que cette dernière est de loin la démence la plus fréquente chez le parkinsonien ; il en va de même de la dépression, qu'on rencontre souvent chez ces malades. Il semble parfois que la perte intellectuelle soit un peu moins catastrophique, mais tout cela est très ténu. Ainsi il est très possible (voire assez probable) que la démence à corps de Lewy ne soit qu'une construction intellectuelle, un peu comme si on distinguait les diabétiques blonds des diabétiques bruns.</p> <p>Mais la seconde raison pour ne pas s'en occuper est qu'on ne voit pas bien quelles conséquences on en tirerait. On a le sentiment que les médicaments spécifiques de l'Alzheimer sont un peu plus efficaces dans la démence à corps de Lewy ; mais en ce qui vous concerne l'état de votre sœur est bien trop avancé pour qu'on pense seulement à proposer de tels traitements, qui n'ont d'efficacité que dans les formes légères.</p> <p>Venons-en à votre question. Il y a quelque chose (vous ne dites pas quoi) qui l'a déstabilisée et qui l'a envoyée à l'hôpital. La situation est très difficile à son retour, et elle n'arrive pas à s'adapter à un nouvel état qu'elle ne comprend pas. J'ai l'impression que tout cela est récent, si récent qu'on ne peut guère dire ce qui va se passer : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Le plus probable, malheureusement, est qu'elle ne va pas se remettre, et que l'état grabataire est définitif. Cela va poser la question de son maintien à domicile, qui risque de devenir ingérable. Il vous faut penser à une entrée en institution. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Il se peut aussi qu'elle évolue très vite vers un décès. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Il se peut enfin qu'elle récupère un peu, voire beaucoup ; je ne peux pas vous en dire plus, faute de savoir pourquoi elle est dans cet état. Mais je sais que vous devrez prendre une décision assez vite.</p> <p>Elle a un comportement qui vous évoque « des crises de peur » ; mais vous ajoutez : « elle souffre, elle gémit ». Ce sont des points importants à considérer : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Elle souffre. De quoi parle-t-on ? Une bonne raison pour un dément de se comporter ainsi, c'est d'avoir des douleurs. Si c'est le cas, que sait-on sur ces douleurs ? Y a-t-il dans son état physique des éléments qui pourraient expliquer qu'elle ait mal ? A-t-elle des traitements pour la douleur ? A-t-on essayé de lui en donner, pour voir si elle s'apaise ? Si on ne l'a pas fait, peut-on le faire ? D'autre part il n'y a pas que la douleur qui peut faire souffrir. A-t-on listé tous les inconforts possibles ? Pourquoi a-t-elle une sonde urinaire ? Peut-on essayer de l'enlever ? Etc. Je n'insiste pas, car seul le médecin sur place peut faire cet inventaire. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mais il faut ajouter que le plus souvent les malades qui présentent ces manifestations spectaculaires (et très éprouvantes pour qui en est témoin), souffrent moins qu'on ne pense : il y a une sorte de découplage entre les manifestations et les affects qui les sous-tendent. Le risque est donc double : soit de s'alarmer pour des manifestations anodines, soit au contraire de banaliser d'authentiques manifestations de souffrance. Et il va de soi que la seconde erreur est pire que la première. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Enfin il est tout à fait possible que votre sœur ait une vague (ou pas si vague que ça) conscience de ce qui est en train de lui arriver, et que ses cris soient des manifestations de panique. Je crois, moi, que face aux questions essentielles de la vie et de la mort, les déments cessent d'être déments.</p> <p>Il me semble donc qu'il y a trois choses à faire : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> La première est de vous assurer que le médecin a été au bout de son raisonnement, et qu'il n'existe aucune cause physique de souffrance. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> La seconde est… de faire ce que vous êtes en train de faire : être là. Vous n'avez rien à opposer à cette panique, sinon cette chose essentielle : lui garantir que vous l'aimez et que vous ne l'abandonnerez en aucune circonstance. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> La troisième est d'anticiper : car si elle ne s'apaise pas, alors il va devenir nécessaire de la réhospitaliser : on ne peut pas la laisser longtemps dans cet état d'inconfort.</p> <p>J'attends de vos nouvelles.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2019-12-26T22:10:56Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment16452 2019-12-26T22:10:56Z <p>Que dire ? Par quoi commencer ?<br class="autobr" /> Je suis , juste pour cette nuit , auprés de ma soeur Arlette agée de 85 ans . C'est ma maman ( j'ai 21 ans de moins et c'est elle qui m´a partiellement élevée ) . Elle a été diagnostiquée de maladie d'Alzheimer et récemment aussi de la maladie à corps de Lewi . En Aout , elle était encore relativement active même si nous savions tous ( elle a 4 enfants) qu'elle pouvait se mettre en danger , et tout était organisé chez elle en conséquence : auxilliaires de vie, infirmiéres, proximité des enfants, repas à domicile , etc... Aprés une hospitalisation de 15 jours, elle est sortie grabataire : sonde urinaire, lit médicalisé , ne s'alimente plus toute seule, ne se lévd plus , ne reconnait plus personne, ne peut plus parler . Elle a un regard qui veut parler , elle sort parfois un début de mot , mais incompréhensible. Elle a des crises de peur, elle souffre, elle gémit , elle appelle : maman, papa. <br class="autobr" /> Juste une question : durant ces crises ,comment l'aider à se calmer ? Quand elle veut dire quelque chose mais que les mots ne sortent pas , comment l'aider ?<br class="autobr" /> S'il vous plait, aidez moi à l'aider , juste qu'elle ne souffre pas !<br class="autobr" /> Elle m'a élevée, elle m'a bercée , et aujourd'hui , que puis- je faire pour elle ?<br class="autobr" /> Merci</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2018-06-11T16:24:25Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15743 2018-06-11T16:24:25Z <p>Bonjour, Chantal.</p> <p>Pas simple, votre situation.</p> <p>Il y a d'abord la question des traitements. Ne reprenons pas le débat, mais vous montrez combien la question est difficile : d'un côté on est tenté de dire que nous sommes en présence d'une démence qui évolue, et que par conséquent le traitement n'est plus indiqué. On ajouterait à cela que les troubles digestifs dont vous parlez sont fortement suspects d'être liés au traitement. Mais vous dites que l'arrêt a été suivi d'une baisse importante. On doit donc se demander si nous ne sommes pas en présence d'un de ces rares cas où le bénéfice du traitement persiste même à un stade avancé. Le choix n'est donc pas commode.</p> <p>À moins que vous ne vous trompiez : la baisse que vous avez détectée n'est qu'apparente ; ou alors elle est liée à une pathologie de rencontre (digestive, urinaire, etc.) qui explique à la fois l'aggravation et les troubles digestifs. Vous voyez alors que ce n'est pas le neurologue qu'il faut voir mais le gériatre ; et qu'il va falloir vendre l'idée à votre mère.</p> <p>D'autre part on a le sentiment que la situation touche ses limites. Le plus probable est que l'agressivité de votre mère est liée au fait qu'elle sent bien que les choses lui échappent. Quant à votre père il semble s'épuiser. Il serait dangereux de laisser les choses en l'état, et au minimum il faut envisager un plan d'aide à domicile, à supposer que ce ne soit pas déjà trop tard : le moment de institution peut être venu également. Je n'en sais rien et n'en peux rien savoir, mais je sais qu'il faut faire le point.</p> <p>Ne pas trop vous immiscer dans leur vie ? Je le comprends ; mais s'ils partent à la dérive il va bien falloir mettre les pieds dans le plat ; et je me demande si une solide explication avec votre père ne permettrait pas au moins de préciser les choses. Mais c'est épouvantablement difficile.</p> <p>Ce que je sais en revanche c'est qu'il n'est pas possible de prendre en charge une telle situation si on ne travaille pas en équipe. Je veux dire que le médecin qui se risquerait à suivre une personne démente sans entretenir des liens étroits avec la famille courrait à la catastrophe. Il est indispensable de voir le malade seul. Mais il est tout aussi indispensable de voir la famille par ailleurs. C'est pourquoi je ne crois pas une seule seconde que la neurologue refuserait de vous voir.Je crois plutôt qu'elle n'attend que ça, mais qu'elle se se croit pas autorisée (et je la comprends) à prendre l'initiative de la rencontre.</p> <p>Bref, j'irais la voir. Sans aide, vous ne pourrez rien. Et sans vous, elle non plus.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2018-06-09T23:08:06Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15735 2018-06-09T23:08:06Z <p>Bonsoir, ma mère est atteinte de la maladie depuis quelques années, apparemment à un stade dit léger, car elle prend de la galantamine (dosage inconnu) ; ma mère a toujours été quelqu'un de gentil, mais depuis quelque temps (3 ans environ), elle devient agressive,se fâche avec mon père pendant plusieurs jours,elle devient de plus en plus tétue, plus dépressive qu'avant,elle tourne en boucle dans sa tête, semble s'enfermer et s'isoler, surtout quand elle décide de ne pas porter ses appareils auditifs alors que je viens la voir, seule, tranquille ; mon père en souffre (sans vraiment l'avouer) ; d'autre part, elle qui était très active et énergique, dort de plus en plus, laissant de plus en plus mon père se charger des taches ménagères, (cuisine, courses) ; elle dort parfois jusqu'à midi, et se recouche souvent, (se sentant épuisée), tout l'après midi ; le 7 avril dernier, elle s'est cassé l'avant bras en tombant d'une chaise sur laquelle elle était montée debout ,et, disant qu'elle ne pouvait pas aller voir la neurologue avec le bras dans le plâtre, elle n'a plus eu de galantamine pendant environ 1 mois ; la baisse fut flagrante : elle oubliait encore plus, ne prenait plus part aux conversations car elle ne comprenait rien, faisait répéter plusieurs fois, et je voyais bien qu'elle ne captait plus ;elle tenait tête à mon père concernant un eventuel voyage au Portugal (en caravane !! , mon père s'y refusant, il a 85 ans !) puis, elle a repris la galantamine, dès qu'elle a pu aller voir sa neurologue ; maintenant, elle se sent très fatiguée, a de fortes nausées et vomissements, mange peu ; les nausées, vomissements, fatigue inaccoutumée , changement de caractère pourraient provenir des effets secondaires de la galantamine ? ou de la maladie ? ou les deux ? le problème est que lorsque ma mère va voir la neurologue (avec mon père) celui ci n'a aucun contact avec la neurologue (ni avec le médecin généraliste d'ailleurs) et ma mère ne leur dit rien de ses nouveaux maux !(elle me l'a avoué) je pense qu'elle est un peu dans le déni ; de plus, mon père est au milieu, il est très protecteur avec elle, mais je me demande à présent s'il n'est pas lui aussi un peu dépassé ; que puis je faire pour aider sans trop m'immiscer dans leur vie ? je voudrais que la neurologue accepte de me recevoir avec ma maman ; est ce possible ? il me semble que les neurologues préfèrent recevoir le patient seul.... ma mère est très forte pour brouiller les pistes, et pour cacher ! quant à mes 2 soeurs, elles vivent leur vie ... qui a raison ? je vous remercie grandement d'avance car je me sens un peu seule face à cette situation .</p> Médicaments et maladie d'Amelzheir 2018-05-18T08:10:16Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15663 2018-05-18T08:10:16Z <p>Bonjour, et merci de ce message.</p> <p>Votre description est trop lacunaire pour que je puisse vous donner une vraie réponse. En particulier il manque deux éléments essentiels : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Quel est le degré d'évolution de la maladie ? Si je vous lis entre les lignes (mais, justement : c'est entre les lignes) j'ai l'impression d'une démence déjà avancée. Dans ces conditions je ne sais même pas si je serais tenté de proposer un traitement anticholinestérasique : ces médicaments n'ont une chance de servir à quelque chose que dans des situations peu évoluées. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Y a-t-il un élément, par exemple celui qui a déclenché l'hospitalisation, et qui pourrait être réversible ? On sait en effet que les démences peuvent être temporairement aggravées par une foule de pathologies, infectieuse, douloureuses, cardiaques, respiratoires, digestives, urinaires etc… ce qui fait qu'on peut avoir de bonnes surprises.</p> <p>Mais ces deux questions ont dû être traitées par le médecin. Dans ces conditions, que faire ? Gérer la souffrance de votre père. Cela se fait par un accompagnement par les soignants, dans la mesure où le lieu de son séjour s'y prête (ce n'est pas toujours facile dans un service de médecine, fût-il gériatrique). Mais sur le plan médicamenteux on n'a guère en effet que les psychotropes, qu'il s'agisse d'anxiolytiques ou de neuroleptiques. Je les ai toujours détestés, car le cerveau dément les tolère très mal. Cependant avec le recul je crois que ma position était trop dogmatique : on n'a pas toujours le choix, et si les psychotropes altèrent toujours le fonctionnement du cerveau, il n'est pas possible de ne pas en donner si le résultat est de laisser souffrir le malade.</p> <p>Ce qui serait possible, si le médecin refuse de vous parler, c'est de demander au médecin traitant de votre père de se renseigner. Il pourra alors mieux vous expliquer où les choses en sont.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Amelzheir 2018-05-17T21:04:43Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15662 2018-05-17T21:04:43Z <p>bonjour mon papa a été hospitalisé pour la maladie d'alzheimer depuis sa maladie s'est dégradée il a des hallucinations son cerveau n'est jamais au repos et je vois dans son regard une souffrance j'ai donc demandé au médecin quel traitement lui était prescrit mais elle s'y refuse j'ai donc questionné l'infirmière qui m'a informé que c'était un anxioleptique es ce suffisant en vous remerciant ,la solution que le médecin a trouvé c'est de lui administrer un sedatif assez puissant qui l'a mis pendant 2jours dans un etat comateux et j'ai eu très peur elle m'a dit de ne pas m'inquiéter c'est pour lui reposer soir disant son cerveau (s'il dort son cerveau se repose voilà ses paroles)</p> URGENT Proposition pacemaker, doutes. Médicaments et maladie d'Alzheimer 2017-05-17T06:23:41Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15172 2017-05-17T06:23:41Z <p>Bonjour, Sophie.</p> <p>Je ne peux rien faire d'autre que vous renvoyer à la <a href="http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs362/fr/" class="spip_out" rel='nofollow external'>définition de l'OMS</a>, qui me semble tout à fait claire.</p> <p>La maladie d'Alzheimer n'est donc pas une démence, mais elle y conduit, tout comme l'athérosclérose conduit à l'infarctus, ou l'alcoolisme à la cirrhose. Et la confusion est entretenue par le fait que le diagnostic d'Alzheimer est souvent fait de manière tardive ; Tout cela conduit à confondre Alzheimer et démence, et cela peut avoir quelques conséquences, notamment chez le sujet très âgé.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> URGENT Proposition pacemaker, doutes. Médicaments et maladie d'Alzheimer 2017-05-17T04:21:10Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15170 2017-05-17T04:21:10Z <p>Bonjour docteur Cavey,</p> <p>" ... La maladie d'Alzheimer est-elle avérée ? Sur quels critères ? <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si oui, la situation est-elle arrivée au stade de démence ? ..."</p> <p>Pourriez- vous s'il vous plait préciser votre pensée ou exprimé autrement ,</p> <p>A partir de quel( s) stade( s) peut-on considérer que la maladie d'Azzheimer est devenue une démence ?</p> <p>Merci,<br class="autobr" /> Sophie</p> URGENT Proposition pacemaker, doutes. Médicaments et maladie d'Alzheimer 2017-05-16T06:34:34Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15168 2017-05-16T06:34:34Z <p>Bonjour, et merci de ce message.</p> <p>Je dois avant tout vous rappeler un point essentiel : on ne fait pas de médecine sur Internet. Si on ne pouvait c'est que les problèmes seraient simples, et s'ils l'étaient les questions n'auraient pas besoin d'être posées. Je ne peux donc rien dire sur la situation dont vous me parlez.</p> <p>Qui plus est, votre question vient moins de la situation de votre mère que de la méfiance que vous éprouvez vis-à-vis des médecins qui s'en occupent. Et je crois que c'est cette méfiance qu'il faut avant tout supprimer. Et pour l'essentiel il faut décider ce que vous faites du diagnostic de maladie d'Alzheimer.</p> <p>Il est tout à fait possible que ce diagnostic soit erroné ; ce ne serait pas la première fois qu'un médecin se trompe sur le sujet, et si, comme vous le dites, la situation est stable depuis dix ans, il y a de quoi s'interroger. Mais l'appréciation de cette stabilité demande à être nuancée : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> D'abord parce que, comme vous le lirez dans l'article que vous commentez, il arrive que certains malades répondent au traitement de manière spectaculaire. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Ensuite parce que le déni est un grand classique, et qu'on voit tous les jours des proches de malades qui sous-estiment gravement le degré de dégradation de leur parent. Ce que vous écrivez est caractéristique : <i>Fait répéter plusieurs fois certaines informations ou phrases (sur sujets qui le travaillent, l'inquiètent ?), oublie la réponse. S'il va à un rdv, oublier pourquoi il est là ou qu'il y est avec quelqu'un. On ne le laisse plus aller seul nul part (ni chercher le pain en bas par exemple)</i>. Cela montre qu'on se trouve bel et bien face à un état de dégradation avancée, et vous essayez de le nier en commentant : <i>En fait, moi je crois que certains sujets l'embêtent et donc il ne s'en rappelle pas, par manque d'intérêt</i>, ce qui ne vous trompe même pas vous-même. D'ailleurs si vous n'étiez pas d'accord avec le diagnostic vous n'écririez pas un peu plus loin : <i>J'ai peur qu'il gratte la cicatrice ne se souvenant pas pourquoi ça lui fait mal (opération pose pacemaker), qu'il lève les bras (déplacement dispositif), qu'il prenne le téléphone du mauvais côté,... Bref ajouter encore des complications dans sa vie !</i></p> <p>Bref nous ne savons pas si votre père est réellement en situation de démence, mais ce diagnostic n'étonnerait personne. Par ailleurs il faudrait pouvoir évaluer si le traitement est efficace, et ce pourrait bien être le cas.</p> <p>C'est important parce que si ce raisonnement est juste (et je vous redis que, et pour cause, je n'en sais rien), alors la question du pace-maker se pose autrement. En effet, comme vous le soulignez, les médicaments utilisés dans le traitement de la maladie d'Alzheimer ont des effets secondaires, notamment cardiaques, qui peuvent conduire à leur abandon. Cette décision est simple quand le diagnostic d'Alzheimer est faux. Elle est simple aussi quand le traitement n'est pas efficace. Mais quand il l'est ?</p> <p>En d'autres termes, la seule chose logique à faire est de vérifier auprès des médecins que mon raisonnement est juste : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> La maladie d'Alzheimer est-elle avérée ? Sur quels critères ? <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si oui, la situation est-elle arrivée au stade de démence ? <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si oui, le traitement est-il encore efficace ?</p> <p>Si c'est le cas, alors la solution du pace-maker est probablement la seule. Si ce n'est pas le cas, alors la question se pose effectivement d'arrêter le traitement avant de se prononcer.</p> <p>Je n'aborde pas ici une autre question, redoutable : poser un pace-maker, c'est décider qu'on veut que ce malade vive le plus longtemps possible. Cela oblige à se demander ce que le malade pense de la situation, ou ce qu'il en aurait pensé s'il était en état de penser, ou ce qu'il en pensait du temps où il était en état de penser.</p> <p>Je n'aborde pas non plus la question de savoir quel est votre droit à vous impliquer dans ce débat : juridiquement le médecin décide avec le malade et avec lui seul ; pour agir autrement il faut démontrer que le malade n'est plus en état de décider pour lui-même, ce qui passe par une tutelle. Je sais que, fort heureusement, dans la pratique les médecins agissent avec bon sens, mais cela ne change pas les fondamentaux…</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> URGENT Proposition pacemaker, doutes. Médicaments et maladie d'Alzheimer 2017-05-15T22:06:52Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment15167 2017-05-15T22:06:52Z <p>Bonsoir,<br class="autobr" /> Mon père âgé de 83 ans, déclaré "Alzheimer" il y a déjà 10 ans, sans autre problème particulier, présente en fait surtout des troubles liés aux médicaments (ma suspicion) : intestinaux, main qui s'agite, incontinence, "plus envie" (de sortir, de faire des activités qui lui plaisaient...). <br class="autobr" /> Depuis le départ, je ne suis pas convaincue. Ni par les médicaments, ni même par le diagnostique ? Les médecins s'étonnent qu'il ne décline pas, de sa vivacité sur certains sujets, pas de changement (sauf ceux liés au changement de médicament : l'un d'eux le rendait agressif j'ai demandé à ce qu'on l'arrête).</p> <p>L'urgence : cette année, il a fait plusieurs malaises, "arythmies". Alors la semaine dernière, après un autre malaise, les médecins décident qu'il faut poser un pacemaker demain !</p> <p>Je vois que les problèmes cardiaques sont signalés dans les effets secondaires des médicaments, et je ne peux m'empêcher me demander : et si suffisait d'arrêter les médicament ? Les troubles cardiaques pourraient ils s'arrêter tout seuls ? L'effet secondaire du médicament est il réversible ?</p> <p>J'ai très peur du pacemaker, en plus de son utilisation chez une personne avec Alzheimer : pleins de précautions à prendre , dont je sais qu'il ne se souviendra pas !</p> <p>Son état : a eu une opération lourde il ya 10 ans (dos), dépression > médicaments, suivis du diagnostic : Alzheimer. Mais il se souvient parfaitement de nous, de proches ou du nom des médecins, de souvenirs lointains, de certains détails actuels. Fait répéter plusieurs fois certaines informations ou phrases (sur sujets qui le travaillent, l'inquiètent ?), oublie la réponse. S'il va à un rdv, oublier pourquoi il est là ou qu'il y est avec quelqu'un. On ne le laisse plus aller seul nul part (ni chercher le pain en bas par exemple). <br class="autobr" /> Mais heureux d'être en famille, joyeux. En fait, moi je crois que certains sujets l'embêtent et donc il ne s'en rappelle pas, par manque d'intérêt. Il vit en famille (avec ma mère, et nous tous dans le même quartier).</p> <p>Quand on lui a posé un holster(?) pour déterminer si besoin du pacemaker, il ne se souvenait pas le porter. J'ai peur qu'il gratte la cicatrice ne se souvenant pas pourquoi ca lui fait mal (opération pose pacemaker), qu'il leve les bras (déplacement dispositif), qu'il prenne le téléphone du mauvais coté,... Bref ajouter encore des complications dans sa vie !</p> <p>Merci de votre aide sur ces questions et notamment si le pacemaker ne pourrait pas être évité en supprimant les médicaments qui peuvent créer des troubles cardiaques ??<br class="autobr" /> Merci beaucoup</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2017-02-07T20:09:40Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14952 2017-02-07T20:09:40Z <p>Bonjour, Annick.</p> <p>A ces questions les réponses sont simples :</p> <p>Les interrogations sur l'intérêt des médicaments de la maladie d'Alzheimer appellent pour moi les réponses faites dans l'article que vous avez lu.</p> <p>Je n'ai aucune confiance dans les molécules prometteuses ; on nous l'a trop fait, et j'attends qu'elles tiennent leurs promesses.</p> <p>Quant aux petits moyens dont vous parlez, je ne leur connais pas d'efficacité démontrée. Les éléments dont nous disposons plaident au contraire pour un statut de placebo.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2017-02-07T10:35:45Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14949 2017-02-07T10:35:45Z <p>bonjour<br class="autobr" /> je reviens vers vous : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> à la question posée au médecin sur les médicaments habituels de la MA : réponse : NON car toxiques : Est-ce exact ?<br class="autobr" /> De mon coté, j'ai eu l'information suivante : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> une molécule serait prometteuse : le verubecestat qu'en est-il ? <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> et parmi les petits moyens : le ginkgo biloba, le curcuma (curcumine sur les plaques), le safran (dépression accompagnant les pathologies) et l'astragale : la phytothérapie intervenant sur la circulation cérébrale ou a effet neuroprotecteur.<br class="autobr" /> merci<br class="autobr" /> Annick</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-12-22T17:39:25Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14811 2016-12-22T17:39:25Z <p>Bonjour, Marie-Jeanne.</p> <p>Pour répondre à votre question il faudrait avoir examiné votre mari.</p> <p>Ce que nous savons c'est que les traitements de la maladie d'Alzheimer sont rarement efficaces, et que quand ils le sont cette efficacité est limitée dans le temps. Il est donc très vraisemblable que l'Ebixa ne sert plus à rien.</p> <p>Mais ce n'est absolument pas certain, car il y a des exceptions. Il existe des situations où les traitements sont efficaces, et où ils le sont longtemps. On ne peut donc pas répondre avec certitude, et c'est le rôle du neurologue que d'en juger.</p> <p>Par contre l'aspirine n'a pas d'action connue dans cette maladie. La proposer c'est donc considérer que l'Ebixa est devenu inutile et qu'il vaut mieux se concentrer sur ce qui en vaut la peine : la protection vasculaire. Je comprends cette position, je sais que je pourrais l'approuver, mais je ne peux absolument pas en juger.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-12-21T16:15:19Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14807 2016-12-21T16:15:19Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> Depuis 2 ans mon mari voit tous les 3 mois le neurologue après avoir constaté la maladie Alzheimer. (prescription EBIXA 10 mg pendant 1 an et demi, depuis la dose de 20 mg ) la mémoire courte est très atteinte, par contre aucune difficulté du comportement, il m'aide sans difficulté dans le ménage aussi au jardin. voici ma question : ne pouvant pas voir le neurologue, celui ci ma conseillé de me faire prescrire le EBIXA 20 mg par le médecin traitant. Or celui-ci m'a conseillé de remplacer l'EBIXA contre Aspirine PROTECT 100 mg qui selon lui est aussi efficace que EBIXA. - Il prend aucun autre médicament - n'a ni cholesterol, pression artérielle 13/8, n'a pas d'autres troubles selon son âge 88 ans. Que dois je faire - lui donner de l'ASPIRINE ou me refaire prescrire EBIXA. je vous remercie d'avance pour votre réponse.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-10-07T06:42:12Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14641 2016-10-07T06:42:12Z <p>Bonjour, Sandy.</p> <p>Votre question est difficile.</p> <p>Notons d'abord le diagnostic : maladie d'Alzheimer au stade de démence. J'ajoute que l'utilisation d'Ebixa en première intention indique que c'est un stade avancé. Les effets indésirables que vous décrivez sont connus, peu fréquents, mineurs et tendent à s'estomper. Il n'y a rien d'autre à faire que de les mettre en balance avec l'efficacité et reconsidérer les choses si décidément les inconvénients l'emportent sur les avantages.</p> <p>Mais elle présente des troubles de la série parkinsonienne.</p> <p>Il ne faut pas oublier que la démence de type Alzheimer est de loin la plus fréquente, même chez le parkinsonien. Cependant il existe des démences spécifiques liées à la maladie de Parkinson ; on connaît par exemple la démence à corps de Lewy, qui associe troubles intellectuels, troubles parkinsoniens, dépression et hallucinations diurnes. Mais les choses sont encore plus compliquées car les médicaments antiparkinsoniens eux-mêmes peuvent donner, par exemple, des hallucinations… Il va donc être très difficile de faire le tri.</p> <p>Malheureusement cela n'a pas une grande importance : les seuls traitements ayant une possible efficacité sont les mêmes dans tous les cas ; il n'y a donc pas de conséquence pratique à en tirer, et il ne vous reste plus qu'à vous organiser pour supporter cette situation ; en espérant que vous allez vous trouver dans un de ces cas, peu fréquents, où le traitement aura une efficacité.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-10-06T10:26:07Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14637 2016-10-06T10:26:07Z <p>Bonjour. Ma mère vient d'être diagnostiqué Alzeimer depuis 1 mois. On lui donne du EBIXA en augmentant petit à petit les doses. Depuis le début du traitement, ma maman se plaint d'être mal, de beaucoup transpirer la nuit, etc...<br class="autobr" /> Elle a été hospitalisée à nouveau et maintenant on nous dit qu'elle présente les symptômes de la maladie de Parkinson.<br class="autobr" /> Que pouvons nous faire pour l'aider et existe-il un traitement pouvant améliorer son état ? Elle marche lentement, ne sent plus capable de faire les choses car très fatiguée, a perdu toute notion de plaisir, a perdu l'appétit et a souvent des "hauts le coeur", est totalement en dépression et ne pense qu'à passer ses journées au lit.<br class="autobr" /> Merci</p> Médicaments et maladie à corps de lewy 2016-04-04T05:48:42Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14152 2016-04-04T05:48:42Z <p>Bonjour, Sabrina.</p> <p>Je n'ai aucune information sur ce produit, et je n'ai trouvé aucune étude scientifique sur le sujet. Je ne peux donc rien vous dire d'objectif.</p> <p>Si j'essaie de réfléchir <i>a priori</i>, je me dis que si le produit est efficace on se demande pourquoi il n'est pas utilisé. Et je ne vois que deux explications : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Les médecins sont stupides. Cela fait beaucoup d'imbéciles. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Les médecins sont vendus. Cela fait beaucoup de vendus.<br class="autobr" /> C'est le raisonnement que nous avons à tenir chaque fois qu'on nous présente un nouveau médicament miracle ou une nouvelle technique extraordinaire. Et on constate très régulièrement que passé quelques mois on n'en parle plus (à ma connaissance la seule exception majeure est celle de l'autisme, encore tout n'est-il pas dit sur ce point).</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie à corps de lewy 2016-04-04T03:14:03Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14150 2016-04-04T03:14:03Z <p>Bonjour,</p> <p>Mon Grand père est atteint de la maladie à corps de lewy et nous avons eu la confirmation le 1er avril. Comme traitement il n'a que les patch d'exelon. Le gériatre nous a dit que la maladie a très vite progressé depuis mars et c'est vrai !!!! j'ai entendu parler de la citicoline qui aurait un très bon effet sur les personnes qui ont cette maladie. Le gériatre ne veut pas en entendre parler et n'a pas repondu à la question. Je voudrai savoir si la citicoline pourrai améliorer son état ? Merci par avance.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-04-03T16:47:05Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14147 2016-04-03T16:47:05Z <p>Bonjour, Jean-Pierre.</p> <p>Que vous répondre ? On voit combien vous êtes désemparé, et il y a de quoi.</p> <p>On ne peut pas savoir ce qui va se passer à la suite de cette hospitalisation. C'est souvent, il est vrai, l'occasion pour ces malades de faire un pas de plus vers le déclin, mais il arrive aussi que les choses reviennent à ce qu'elles étaient une fois que le malade est rentré chez lui. Ne vous effrayez donc pas trop vite.</p> <p>Mais vous ne pouvez ignorer que l'évolution n'en sera pas moins inexorable. C'est à cela qu'il faut vous préparer. Avez-vous à qui parler ? Il y a des psychologues, il y a les immenses ressources de <a href="http://www.francealzheimer.org" class="spip_out" rel='nofollow external'>http://www.francealzheimer.org</a>, il y a les listes de discussion, par exemple <a href="http://www.medicalistes.org/alois/" class="spip_out" rel='nofollow external'>http://www.medicalistes.org/alois/</a>. Cela résout bien peu de chose, mais votre pire ennemie est la solitude.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-04-01T05:20:40Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14140 2016-04-01T05:20:40Z <p>bonjour je lis depuis ce matin ce forum sur alzheimer.et voyant votre message je suis content car jai ma mere qui est dans le mem cas (triste) d ailleurs et au sujet de son cotoiement avec les pers de notre famille dont moi .jai les memes rapports identiques de perte de memoire rdv personne reéllles ou decedés .elle est par contre hospitaliseé depuis 15 j. et la perdue un peu plus (apres 3ans de cette penible maladie s il en est une pour moi c est un defaut de fonctionnement du cerveau c est bien penible d ailleurs merci en tout cas .je ne peux immaginer la suite si elle se degradait plus je n ose y penser ...</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-03-06T17:21:52Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14071 2016-03-06T17:21:52Z <p>Bonjour, Yasmine.</p> <p>Votre question est pertinente, mais la réponse ne va nullement de soi.</p> <p>Rappelons que les anticholinestérasiques sont contestés, et cela à juste titre. Car dans la grande majorité des cas ils ne servent à rien. Ce qui nous pousse à les prescrire c'est l'impression que nous avons que, dans un petit nombre de cas, il existe une efficacité, éventuellement spectaculaire. Mais ceci doit être considéré avec prudence, car il se peut que ce soit une illusion : on ne compte plus en médecine les traitements qu'on a considérés comme très efficaces alors que, réflexion faite, ils n'avaient aucune utilité.</p> <p>Bon. Supposons, comme je le fais, que ces médicaments sont parfois efficaces. Il y a trois molécules, et ces molécules ne sont pas tout à fait équivalentes. Et il se produit que l'une soit dans un cas particulier plus efficace qu'une autre.</p> <p>Dans ce cas, le bon sens est d'en rester à la stratégie qui a fait ses preuves ; et si l'Aricept est ici plus convaincant que l'Exelon, on peut très bien en revenir à l'Aricept. En n'oubliant pas : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que la tendance est à augmenter les doses. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que tôt ou tard l'efficacité diminuera et qu'il faudra alors avoir la sagesse d'y renoncer.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2016-03-06T16:22:27Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment14068 2016-03-06T16:22:27Z <p>Bonjour, je tiens d'abord pour vous remercier pour vos conseils qui sont très utiles pour nous ma question concerne l'etat de mon père qui est atteint de la maladie d'alzheimer depuis 4 ans il a commencer par ARICEPT et son etat était stable par rapport a cette periode car depuis 2 mois le medecin a vu que les patch EXELON a 4.6mg sont efficace mais au contraire on voit que sont état et ses habitudes se dégrade de plus en plus il nous a conseiller d'augmenter la dose alors est-il possible que ce soit la solution ou le retour vers aricept sera meilleur car il était capable de plusieurs chose par exemple sa toilette ses habits aller acheter le journal mais avec exelon il ne reconnait meme pas les sanitaires , les chambres, et a perdu l'appetit j'ai vue que sa faisait partie des effets indésirables du medicament.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2015-01-20T21:42:07Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment10933 2015-01-20T21:42:07Z <p>Bonsoir, Nathalie.</p> <p>Franchement, je ne m'en préoccuperais pas trop. Cette question des anticholinergiques dans la maladie d'Alzheimer me paraît le modèle des situations où l'écart est trop immense entre théorie et pratique, et où les avis sont d'autant plus péremptoires qu'ils ne reposent que sur des supputations.</p> <p>Ce que nous disons, c'est que dans la maladie d'Alzheimer il y a un déficit en acétylcholine. D'où la prescription de médicaments qui ont pour objectif de limiter la <i>destruction</i> de l'acétylcholine dans le cerveau. Ce qui ne dit nullement : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si le déficit en acétylcholine est vraiment l'essentiel dans l'Alzheimer. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si c'est une cause ou une conséquence. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si cela sert à quelque chose de lutter contre. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si les médicaments proposés sont actifs là où il faut. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si cela n'est pas plus nuisible qu'utile. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Etc.<br class="autobr" /> Si je plaide pour qu'on en fasse au moins l'essai, ce n'est pas pour des raisons théoriques, ce n'est pas parce que je les porte aux nues, c'est parce que dans de rares cas ils marchent. Et qu'on ne sait pas prévoir quels sont les malades qui vont répondre.</p> <p>Maintenant il y a des médicaments anticholinergiques, c'est-à dire dont l'effet est à l'opposé des médicaments "anti-Alzheimer" : ils vont augmenter la destruction de l'acétylcholine. Danger, donc. sauf que : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Ce qui est toxique dans les anticholinergiques comme les neuroleptiques ou les tranquillisants, c'est sans doute surtout leur effet sédatif. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> L'action des anticholinergiques que vous énumérez est essentiellement périphérique ; rien ne dit qu'ils ont la même action sur les cellules cérébrales. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Et rien ne dit que ça a la moindre importance.</p> <p>Donc je dirais : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que les seuls médicaments dépourvus de toxicité sont ceux qu'on n'achète pas. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que si les médicaments suspects ne sont pas nécessaires, il vaut mieux ne pas les utiliser. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que s'ils sont nécessaires, le risque qu'ils font courir est très faible. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Qu'il est donc légitime de faire un essai. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que si l'essai montre un fléchissement intellectuel, il suffira de les arrêter ; ce doit être réversible. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Que ça m'étonnerait...</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2015-01-19T21:59:34Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment10927 2015-01-19T21:59:34Z <p>Bonjour,</p> <p>Que pensez-vous de la prescription de médicaments avec des effets anticholinergiques ( ex : Oxybutynin, Ranitidine,... ) chez des patients avec un diagnostique de "maladie d'Alzheimer" ?Merci d'avance. Nathalie</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2013-06-27T21:20:19Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment9261 2013-06-27T21:20:19Z <p>Bonsoir.</p> <p>Je crois que la réponse est assez simple.</p> <p>Je tiens qu'il faut essayer largement les traitements anti-Alzheimer : ils sont rarement efficaces, mais quand ils le sont on peut avoir d'excellentes surprises.</p> <p>Mais cette position est immédiatement corrigée par deux considérations.</p> <p>La première est que si, au bout de mettons quatre mois, on n'a pas constaté d'effet significatif, il faut arrêter ; pas question de rentrer dans le raisonnement des labos qui essaient de vous dire que, peut-être, si on ne les avait pas donnés ce serait encore pire.</p> <p>La seconde est que quand on commence à voir que l'effet s'épuise, il faut également arrêter. D'ailleurs si on constatait une dégradation très rapide à l'arrêt, on pourrait les reprendre ; mais personnellement je ne l'ai jamais vu.</p> <p>Je crois donc que si votre mère a pu tirer profit de ces traitements pendant quelques années, c''est déjà très bien ; mais la question de l'arrêt se pose.</p> <p>Maintenant, vous dites qu'elle a deux molécules. l'une est un anticholinestérasique, l'autre est de la mémantine. J'ai souvent eu <i>l'impression</i> que la mémantine n'est guère efficace sur la performance intellectuelle, mais qu'elle l'est, et pendant assez longtemps, sur les troubles du comportement ; j'ai cru voir que sur ces mêmes troubles du comportement, l'association de mémantine et d'un anticholinestérasique était un plus (et je me doute bien que la conscience que le sujet a de perdre ses moyens intellectuels est une excellente raison d'avoir des troubles du comportement, comme ceux que j'ai quand je me trouve en difficulté). Il faut donc nuancer tout cela.</p> <p>Mais le plus probable est qu'effectivement elle ne tire plus guère bénéfice de ses traitements.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2013-06-26T20:58:09Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment9259 2013-06-26T20:58:09Z <p>Bonjour,</p> <p>Je suis la même personne qui a posté dans l'article sur la tutelle.</p> <p>Le nouveau médecin de ma mère m'a dit spontanément qu'au vu de la faible efficaité des traitements alzheimer, il pensait à la possibilité de l'arrêt d'une partie du traitement. Si j'ai bien compris,il doit y avoir deux médicaments dont l'aricept. Il m'a dit qu'il m'en reparlerait en ayant un peu plus de recul sur la question dans le cas de ma mère en particulier.</p> <p>D'un côté, <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> dans la famille on n'est pas très "médoc" (pour le dire de manière orale) <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> ma mère est très sensible du point de vue physiologique <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> la prise de médicaments fait partie des déclencheurs de frustration et d'opposition.<br class="autobr" /> Donc, si ça sert à rien,ça soulagerait pas mal.</p> <p>D'un autre côté, <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> comment savoir si c'est inutile ou bien un peu utile ?</p> <p>J'ai lu votre article mais j'ai du mal à me faire une idée sur ce point.<br class="autobr" /> Ma mère a été diagnostiquée in 2009 et jusqu'en fin d'année dernière malgré uen détérioration de la mémoire, je trouvais qu'elle n'était pas si mal.<br class="autobr" /> Elle est dans une phase intermédiaire qui semble se dégrader de manière plus significative depuis récemment. Son état actuel : elle ne va pas se rappeler m'avoir vue avant si je suis partie à un rv de 3/4h dans l'ehpad, elle a perdu le fil des personnes décédées dans la famille, ne se rappelle pas d'avoir encore un appartement dans lequel elle ne vit plus et ne sait plus trop où elle vivait, n'a ps la logique de reconnaître les saisons. Mais elle se rappelle bien de nous, conserve une certaine logique qui lui permet encore de parer à certaines défaillances de mémoire et parfois peut avoir des éclats de mémoire étonnants notamment sur des sujets qui lui tiennent à coeur.</p> <p>Voilà, sans donner d'avis médical, auriez-vous un conseil ou une orientation de réflexion ?</p> <p>Merci d'avance</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2012-05-06T17:28:48Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment8501 2012-05-06T17:28:48Z <p>Bonjour, et merci de ce message.</p> <p>Je vais cependant avoir beaucoup de mal à vous aider, car la situation est très délicate, et il ne serait guère sérieux de ma part de me prononcer sur un patient que je ne connais pas.</p> <p>J'ai lu, bien sûr, les indications que vous m'avez données. Mais je préférerais vérifier que j'ai bien compris. Me parlez-vous d'un patient âgé, qui a été hospitalisé voici environ deux mois pour un coma dont il n'est pas sorti à ce jour ?</p> <p>Je vous poserai également deux questions : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Je me demande si, parmi vos inquiétudes, il n'y a pas l'idée que peut-être la mise en route d'un traitement contre la maladie d'Alzheimer pourrait avoir causé la situation en cours. Me confirmez-vous que vous le pensez ? <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> En islam la question de la maladie grave est posée de manière particulière. Ceci est-il important pour vous (ou pour votre père) ?</p> <p>J'attends ces éléments pour essayer de vous dire quelque chose de plus précis.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2012-05-05T12:22:09Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment8496 2012-05-05T12:22:09Z <p>Bonjour DOCTUER Michel Cavey<br class="autobr" /> Après avoir hésité d'écrire mon cas je prends la décision de publier le cas de mon père ici au Maroc car votre site ma était une bon outille et aide a faire de soin et maintenir mon père qui est en coma . merci d'avance pour votre site qui est pour nous un don de ce monde internet .<br class="autobr" /> Mon père âge de 85 ans souffre depuis le 11 mars 2012. car il était diabétique de 2002 .plus une année demi après une consultation de son médecin et la consultation d'un neurologue en décider de lui admettre des traitement médicaments pour la maladie Alzheimer CAR il a commencer a montre des signe en 11 mars a perdus conscience car 4 jours après il a refuse de manger et boire après une hospitalisation d'une semaine en clinique voila le compte rendu de médecin :<br class="autobr" /> Compte rendu de sortie de la clinque le 19/03/2012<br class="autobr" /> suivi pour démence seuils diabétique si insuline (lantus solostar) .<br class="autobr" /> Admis le 12mars 2012 dans un état de coma Glasgow 8/15 sans deficil homologique, hémodynamique stable.<br class="autobr" /> Polyphonique, glycémie capillaire <0.40g/l<br class="autobr" /> Perfusion de glucose a 109 carrelions de la glycémie. Neurologiquement petit amélioration Glasgow 10/15<br class="autobr" /> Bilan biologique : fonction rénal normal<br class="autobr" /> CRP a 23<br class="autobr" /> Natrémie a 134 mol/l<br class="autobr" /> Apres 24h état neurologique stationnaire .<br class="autobr" /> TDM cérébral : atrophie cortico-sous corticole, sans lésion décelables.<br class="autobr" /> Actuellement état neurologue stationnaire alimentation par sonde gastrique<br class="autobr" /> +antibiotique<br class="autobr" /> + vasculateurs cérébraux<br class="autobr" /> +anticoagulants<br class="autobr" /> Il est maintenait a la maison avec une consultation d'un médecin généraliste une fois par semaine <br class="autobr" /> Kinésithérapie 3 fois par semaine <br class="autobr" /> La consultation d'aujourd'hui trouve un patient comateux pas de réponse verbale pas des réponse oculaire des réactions motrices anarchique SG 4 a 5 /15 <br class="autobr" /> GLYCEMIE A JEUN = 1.77 TA = 11/7 les constante sont stable <br class="autobr" /> Il est sous le traitement des médicaments suivant : <br class="autobr" /> Lantus solotars entre 10ml est 12ml <br class="autobr" /> Cardio Aspirine 100mg 1comprime l'après midi <br class="autobr" /> Oedes oméprazole 20 mg 1 comprime le soir <br class="autobr" /> voila monsieur et Je vous pries si vous avez n'importe quelle conseiller je serais très ravi de les recevoir pour le moment mon père soufre d'un blocage au main droite qui reste prés de son nez et même avec des exercices de kinésithérapie et massage. il as un blocage ,Veuillez accepter mes remercîments les plus dévoués</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2010-09-18T06:02:10Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment3608 2010-09-18T06:02:10Z <p>Bonjour.</p> <p>Ne vous inquiétez pas. On conseille de changer la zone d'application (c'est valable pour la majorité des patchs) pour éviter les éventuelles irritations, et pour permettre au produit, qui s'accumule dans la peau, de bien s'évacuer. Mais il suffit de ne pas mettre le patch exactement à la même place que le précédent. Autant dire que sur le bras, par exemple, j'ai dix emplacements possibles...</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2010-09-17T09:28:13Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment3605 2010-09-17T09:28:13Z <p>Exelon doit être appliqué sans revenir sur l'endroit avant 14 JOURS : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Epaule gauche droit = 2 <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> dos " " = 2 <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> poitrine " " = 2 <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> ventre " " = 2 <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> épaule " " = 2<br class="autobr" /> égal 10 jours</p> <p>où apposer ensuite ??<br class="autobr" /> Merci d'avance pour votre réponse</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2009-10-08T20:22:57Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1452 2009-10-08T20:22:57Z <p>Bonsoir, Anthony.</p> <p>Votre question, concise, mériterait une très longue réponse. Car elle pose un problème éthique majeur.</p> <p>Rappelons d'abord ce qu'est le travail éthique.</p> <p>Il s'agit d'abord de forger des outils permettant, face à un problème, de repérer les principes qui doivent guider sa solution. On ne peut pas se passer de principes, et la première chose à faire est de dire quels sont les principes en jeu.</p> <p>Mais on ne peut se contenter de cela, car on voit assez vite qu'à s'en tenir aux principes on devient vite inefficace, quand on n'est pas dangereux. Un exemple classique suffira : il est un principe qui dit qu'il est mal de mentir. Sans doute. Mais si je suis dans un pays totalitaire, que je suis amené à cacher chez moi un résistant, et que la police arrive, comment vais-je appliquer le principe ?</p> <p>Inversement, que se passe-t-il si je ne respecte pas les principes ? Je faisais remarquer à un ami cardiologue que ses malades sont très souvent d'anciens fumeurs qui ont cessé de fumer depuis longtemps, et je lui demandais s'il est vraiment assuré que le risque cardiaque diminue beaucoup quand on cesse de fumer. Il m'a répondu : « Si on dit autre chose les gens ne s'arrêteront pas de fumer ». Sans doute. Mais quel risque prend-on quand on accepte l'idée qu'un scientifique peut mentir ?</p> <p>Du fait qu'on ne peut ni se passer des principes ni les appliquer à la lettre, il suit qu'il y a des problèmes qui n'ont pas de solution : soit on applique le principe et on fait des dégâts, soit on ne les applique pas et on fait des dégâts.</p> <p>Alors se développe un autre débat éthique, qui vise à dire quels sont les principes, et à tâcher de trouver une solution, la moins mauvaise possible, en disant quels sont les principes qu'on va violer, et pourquoi. En gardant à l'esprit qu'en réalité le problème n'avait pas de solution.</p> <p>C'est votre cas.</p> <p>Je crois indispensable de rappeler en toutes circonstances que le dément est un humain comme un autre, qu'il a ses droits et sa liberté. J'ajoute qu'il est tout sauf idiot, et qu'avant de dire qu'il ne sait plus ce qu'il fait il faut se demander ce qu'il essaie de faire. Ou de dire.</p> <p>Par exemple je crois qu'il est interdit de priver quelqu'un de sa liberté. Les unités Alzheimer sont fermées, il y a des digicodes, il faut se souvenir que ces digicodes n'ont aucune base légale, et que les seuls établissements dans lesquels on peut retenir quelqu'un contre son gré sont les prisons et les hôpitaux psychiatriques. L'EHPAD n'est ni une prison ni un hôpital psychiatrique, et les digicodes sont illégaux. Bon, on ne va pas les enlever (même si je me demande si on a bien évalué la réalité du risque et les solutions alternatives : j'ai animé pendant plusieurs années une unité Alzheimer qui n'était pas fermée ; on assumait), mais le moins qu'on puisse faire est de demander l'autorisation d'enfermer les gens, ce qui se fait par une mesure de tutelle : il faut que le juge dise que j'ai raison de le faire ; pas pour me couvrir, je m'en moque ; pour que je garde en tête que j'ai violé un droit fondamental.</p> <p>Alors, les médicaments.</p> <p>Votre malade ne veut pas de ses traitements. Quel est son niveau d'autonomie intellectuelle ? Est-il encore capable de discerner ce qui est bon pour lui et ce qui ne l'est pas ? Est-il capable de comprendre de quoi il s'agit ? Si oui, alors il faut écouter, et se demander ce qu'il est en train de nous dire, peut-être tout simplement qu'il n'a pas envie de voir se jours se prolonger. Attention : ce n'est pas parce qu'il est mutique qu'il ne sait pas ce qu'il veut.</p> <p>Si par contre il est hors d'état de penser ce qui se passe, alors une autre question vient : à quoi servent les médicaments ?</p> <p>Nous sommes devant un patient qui ne veut pas prendre ses traitements. Et nous, nous disons que nous voulons qu'il les prenne. Comment avons-nous démontré qu'il est bon pour lui de les prendre ?</p> <p>Les anticholinestérasiques n'ont plus d'indication à ce stade ; la mémantine guère plus. A moins qu'on n'ait démontré que chez lui ils ont un effet positif sur les troubles du comportement. Il en va de même pour les neuroleptiques : il faut vraiment que sans eux le malade soit ingérable.</p> <p>Quant aux traitements généraux, ils ont pour but de maintenir la santé physique et de prolonger la vie. Si nous voulons les lui donner, nous disons qu'il est bon pour ce patient que sa vie se prolonge ; sans doute. Mais quel est son point de vue ? Que disait-il, du temps où il disait quelque chose ? Est-il heureux ? Que pense son entourage ? Avons-nous quelque chose qui ressemble à des directives anticipées ?</p> <p>Bref il faut commencer par débattre, car cela ne peut se faire qu'en équipe (une décision éthique suppose une discussion à plusieurs, c'est le groupe qui a autorité pour cela) : que voulons-nous ? Pourquoi le voulons-nous ? Sommes-nous assurés que le malade, lui, ne veut rien ? Comment réduire au strict nécessaire la violence que nous allons lui imposer ?</p> <p>Si au terme de ce débat il apparaît que, décidément, certaines prises médicamenteuses sont indispensables, alors il faut se poser la question des moyens. Mais cette question passe après la précédente : il nous faut d'abord être sûrs de nos buts.</p> <p>Pouvons-nous lui dissimuler ce que nous faisons ? En principe non. Mais il n'est pas éthiquement acceptable de poser à autrui un problème qu'il n'a pas les moyens de résoudre. Nous n'avons donc pas le droit de mettre le malade dans une situation qui lui ferait plus de mal que de bien, et s'il doit être moins perturbé par le fait qu'on lui cache ses traitements que par ce qu'il va falloir faire si on ne veut pas les lui cacher, alors il faut lui donner ses traitements en cachette.</p> <p>Mais cela suppose qu'on ne donne que l'indispensable, et cela suppose qu'on ait loyalement essayé toutes les solutions. Si on fait cela, alors les cas où on devra donner le traitement en cachette seront très rares : dans toute ma carrière, je n'ai pas le souvenir de l'avoir fait.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2009-10-06T15:08:16Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1449 2009-10-06T15:08:16Z <p>bonjour<br class="autobr" /> je suis etudiant infirmier en 3 eme année .<br class="autobr" /> Je me demandais, devant une personne demente et en opposition a la prise de son traitement :<br class="autobr" /> * comment reagir en tant qu infirmier ?<br class="autobr" /> * faut il" cacher " les medicaments afin qu ils soient pris ?<br class="autobr" /> *au niveau ethique, est il correte de cacher des traitements mais favoriser la prise effective ?<br class="autobr" /> merci</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2009-09-19T06:51:14Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1436 2009-09-19T06:51:14Z <p>Bonjour.</p> <p>La réponse me semble assez simple. Mais avant de la prendre pour argent comptant, il vous faut garder en mémoire que les neurologues et les gériatres ont beaucoup de mal à se mettre d'accord là-dessus. Et que, bien entendu, ce sont les gériatres qui ont raison.</p> <p>Cela dit, la question qui se pose est de savoir, non pas s'il faut traiter, mais pourquoi, ou plutôt pour qui.</p> <p>Votre père est-il gêné par ses hallucinations ? Elles peuvent être angoissantes, elles peuvent être si intenses qu'elles occupent tout son espace mental. Si ce n'est pas le cas, pourquoi traiter ?</p> <p>Ces hallucinations induisent-elles un comportement qui vous rende sa gestion inextricable ? Si oui, il faut traiter, car il faut que vous puissiez tenir le coup.</p> <p>Mais dans le cas général, on ne traite pas : les neuroleptiques ne sont pas des produits très dangereux, mais je n'en vois pas l'intérêt ici.</p> <p>Deux points pour finir : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Les hallucinations sont banales dans la démence de type Alzheimer. Mais quand il en rencontre le gériatre pense immédiatement à cette autre maladie qu'on appelle démence à corps de Lewy, et dont la prise en charge présente des particularités. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mais plus encore, s'agit-il d'hallucinations ? Le malade Alzheimer qui ne sait plus faire la différence entre le visage qu'il voit à la télé (ou le sien dans un miroir) et un visage réel va se mettre à lui parler sans que le mécanisme soit celui d'une hallucination. Le malade qui ne sait plus que le radiateur n'est pas un être vivant peut lui parler. Dans la situation que vous décrivez je n'y crois guère, mais pour le principe il faut y penser, car si c'est un trouble cognitif pur les neuroleptiques vont l'aggraver.</p> <p>Donc pour nous résumer : <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Les neuroleptiques n'ont pas d'intérêt, sauf si. <br /><img src='http://michel.cavey-lemoine.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mais ils ne sont pas très dangereux. Rien n'interdit donc de faire un essai et de voir ce qui se passe. A la condition absolue que ce soit un essai avec un début et une fin.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2009-09-18T04:22:38Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1435 2009-09-18T04:22:38Z <p>Bonjour,</p> <p>Faut-il à tout prix taiter les hallunications d'une personne " Alzheimer"</p> <p>Voilà,</p> <p>Nous sommes allés récement consulter le neurologue de mon père ( visite annuelle) et quand celui- ci est venu chercher mes parents dans la salle d'attente , mon père etait entrain de "discuter" avec le ... radiateur . une affichette possée dessus précisant que le radiateur venait juste d'être repeint l'avait,à priori,intigué,en quelque sorte attiré.</p> <p>Le neurologue a d'emblée parlé d'hallucinations et qu'il convenait de traiter.</p> <p>Réflexion faîte, je me demande si il est vraiment nécessaire de traiter ce type, je dis bien ce type d'halucinations ?</p> <p>Il arrive égalemennt que mon père "parle" avec les personnages de la télévision.</p> <p>Sophie</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2008-08-19T21:17:33Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1078 2008-08-19T21:17:33Z <p>Bonsoir, Rossinante, et merci pour votre commentaire.</p> <p>Vous savez, c'est une drôle d'expérience que de lancer comme ça sur la toile de textes dont on sait très bien qu'ils ne sont pas dans la norme, qu'ils risquent d'être démolis par tout ce que la France compte d'agrégés et mal compris d'une telle quantité d'autres. Ces positions, ces points de vue, ces questionnements, on me les aura fait payer très cher dans ma pratique professionnelle, au point que la perspective, qui s'approche, de la fin de ma carrière commence à avoir quelque chose d'apaisant.</p> <p>Ceci pour essayer de vous faire percevoir quel réconfort je puise dans votre approbation.</p> <p>"Votre conclusion aujourd'hui me semble toutefois un petit peu trop "tendre". Les EHPAD qui ont choisi le forfait peuvent être en difficulté financièrement, la tentation est alors forte "d'inciter" à la limitation de traitement (coûteux)..."</p> <p>Bien sûr ! Et c'est délibérément que je n'ai pas voulu en parler. Il m'importait dans ce texte de poser le problème comme il me semble devoir être posé, ce qui impliquait qu'on ne s'aventure pas du côté comptable. L'urgence à l'heure actuelle est de trouver une voie moyenne entre d'un côté cette mode qui commence à se développer et qui est de dire que les anticholinestérasiques sont une escroquerie, et de l'autre ce que nous voyons tous les jours : ces déments profonds à qui on continue à donner religieusement des drogues dont ils n'ont que faire.</p> <p>Mais je n'ai garde d'oublier ce qu'on dit de plus en plus : que les anticholinestérasiques n'ont d'indication que dans la mesure où ils évitent une entrée en institution ; car là on voit très clairement qu'il s'agit d'un point de vue purement financier : si ça permet d'éviter une plus grosse dépense on en veut bien, alors que le critère n'est pas celui-là : certes, je le répète, si le malade ne peut plus rester chez lui il y a de fortes chances pour que les traitements ne lui soient plus bénéfiques ; mais cela n'autorise pas à retourner l'argument.</p> <p>"Le phénomène touche toutes les classes médicamenteuses coûteuses, EPO en tête de liste... la dérive existe bel et bien (arrêt de traitement, non initiation de traitement en vu d'un transfert EHPAD...). Ce non respect de l'équité dans les soins mérite d'être sinon dénoncé, pour le moins signalé."</p> <p>Je suis tout à fait d'accord. Mais je n'ai pas traité cette question parce qu'elle est à mon sens encore bien pire, et qu'elle justifierait un texte que je ne sais pas encore écrire.</p> <p>Il va bien falloir en effet poser à nouveaux frais la question des dépenses à consentir pour les personnes âgées. Je n'ai pas une grande inclination pour les théories utilitaristes, même si en les combattant j'ai appris à les connaître et à en avoir une vision moins simpliste qu'auparavant. Mais je redoute que si nous essayons réellement de nous poser le problème dans son ensemble, nous n'arrivions à des conclusions très désagréables, d'autant plus désagréables que je fais partie de la première génération qui se verra appliquer lesdites conclusions. Pour le moment la question de la limitation des dépenses de santé pour les personnes âgées n'a pas lieu de se poser ; mais l'heure vient, et nous le savons parfaitement.</p> <p>Pessimisme ? Oui, dans un sens. Mais je crois plutôt que la gériatrie est là, au contraire, pour trouver les moyens d'optimiser le vieillir. Et ça, c'est un challenge extraordinaire.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> <p>P.S. : J'ai été très déçu, relisant Cervantes au printemps dernier, de constater que Rossinante est un cheval et non une jument.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2008-08-18T20:59:57Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1077 2008-08-18T20:59:57Z <p>Bonsoir, Sophie.</p> <p>Elles se passent, en apparence du moins, de manière plus complexe.</p> <p>Certes le malade est pendant une longue partie de l'évolution conscient de ce qui se passe, et on méconnaît trop souvent l'importance de l'anxiété et de la dépression réactionnelles au trouble.</p> <p>Mais de là à dire qu'il vaudrait mieux qu'il perde le plus vite possible la notion de ce qui se passe... Ce raisonnement est tout à fait comparable à ce que serait une euthanasie psychique : tout comme dans les situations de soins palliatifs, ce qui justifie le refus de l'euthanasie c'est l'évidence que, pourvu que l'équipe soignante s'en donne (et qu'on lui en donne) les moyens, la vie vaut la peine d'être vécue. De même, je ressens qu'il y a pour le malade plus d'avantages que d'inconvénients à garder une capacité d'analyse. Comme dans les situations d'euthanasie, ce qui nous fait penser le contraire c'est le fait que nous projetons sur le malade nos propres sentiments, nos propres terreurs.</p> <p>Mais je vous en dirai plus quand mon tour viendra.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2008-08-18T10:58:41Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1076 2008-08-18T10:58:41Z <p>merci , j'ai découvert votre site juste avant mes congés, et je m'y précipite dès mon retour....<br class="autobr" /> Médecin hospitalier (soins palliatifs et gériatre), j'apprécie la clareté de vos propos, la multiplicité des thèmes abordés, toujours en lien avec notre pratique quotidienne, mais avant tout le fil conducteur (éthique ?philosophique ?humain ?...) qui relit l'ensemble de votre reflexion et qui nous permet de nous reconnaitre un petit peu en vous...</p> <p>Votre conclusion aujourd'hui me semble toutefois un petit peu trop "tendre". Les EHPAD qui ont choisi le forfait peuvent etre en difficulté financièrement, la tentation est alors forte "d'inciter" à la limitation de traitement (couteux)... Le phénomène touche toutes les classe médicamenteuses couteuses ,EPO en tete de liste... la dérive existe bel et bien (arret de traitement, non initiation de traitement en vu d'un transfert EHPAD...). Ce non respect de l'équité dans les soins mérite d'etre sinon dénoncée, pour le moins signalée. <br class="autobr" /> Certains directeurs cherchent des enveloppes de financement spécifiques qui leur permettront de cloturer le mois, mais la démarche reste marginale et confidentielle...Le débat politique a sans doute déja eu lieu loin de la place publique, et nous n'aurons guère de choix à l'avenir...</p> <p>merci de nous insuffler cette bouffée d'air pur qui peut raviver nos ferveurs déclinantes !! (thèse en 2000, dire si le Don Quichottisme use !)</p> Médicaments et maladie d'Alzheimer 2008-08-08T04:43:27Z http://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article81#comment1074 2008-08-08T04:43:27Z <p>Bonjour,</p> <p>« On peut à bon droit se demander si le traitement n'aboutit pas à une forme de torture. Car le malade sait qu'il est malade, et il en souffre indiscutablement. Tous les proches, tous les praticiens, ont souhaité un jour ou l'autre voir la maladie s'accélérer, au motif que plus vite le malade cessera de penser plus vite il s'apaisera. Mais ce point de vue ne peut être soutenu, parce que les choses concrètement ne se passent pas de cette manière. »</p> <p>Et comment les choses se passent- elles ?</p> <p>Sophie</p>